CDD 31
L’AFRIQUE FACE À LA NÉCESSAIRE RÉFORME DU SYSTÈME D’AIDE FINANCIÈRE INTERNATIONALE
Lors de la 55e session de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), une des cinq commissions régionales du Conseil économique et social de l’ONU, un petit vent de révolte semble avoir soufflé sur les participants africains, du moins les 45 ministres ayant lancé un appel à la réforme des institutions nées de Bretton Woods, notamment le FMI et ses modalités de financement en direction des pays les plus pauvres et aux économies les plus menacées. Le fait que cette réunion se soit tenue en présence de représentants de l’Union Africaine mais aussi de plusieurs institutions financières internationales comme la Banque Mondiale (BM), la Banque Africaine de Développement (BAD)ou encore Afreximbank, lui donne un écho d’autant plus important, au moment même où lesdites « réunions de printemps » de la Banque Mondiale et du FMI examinent ces modes d’intervention et de financement. Même si l’on ignore encore comment il est susceptible d’être entendu, cet appel de 45 ministres, soit 90% des membres de la CEA, est intéressant à analyser dans ses orientations, dans la façon dont ces responsables des finances ou du développement économique de leurs pays voient l’aide financière internationale et ce qu’ils en attendent.
Des mécanismes critiqués depuis longtemps
Les critiques émises contre les mécanismes de financement international dans la lutte contre la pauvreté sont anciennes et nombreuses. Une des plus connues parmi les économistes est celle, reprise dès l’année 2000 par un rapport du Sénat (dit rapport Marini), selon laquelle une grande partie de l’aide financière ne sert qu’à rembourser des emprunts auprès de créanciers privés qui, du fait de cette sorte de garantie, en viennent à financer des projets trop risqués pour être viables. Le cycle de l’endettement est ainsi encouragé et peut déboucher à terme sur du surendettement accroissant les difficultés structurelles des pays.
La critique peut aussi viser l’annulation de dettes régulièrement pratiquée par les grandes puissances représentées au sein du G20 ou du Club de Paris, cette annulation pouvant contribuer à déresponsabiliser des gouvernements dans des pays souvent déjà minés par un haut niveau de corruption.
Aujourd’hui huit États africains sont dans une situation de surendettement et treize autres pourraient être en passe de s’y trouver, soit 40% du continent. Selon les déclarations récentes et apaisantes du FMI selon lesquelles « il n’y a pas de crise systémique de la dette en Afrique », on peut néanmoins objectivement en douter.
Certes le FMI a amélioré depuis les années 2000 ses instruments mais il n’est pas certain que la critique en perde pour autant sa pertinence. Si l’on considère ainsi le principal outil utilisé par le Fonds en faveur des pays à faible revenu, à savoir le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et la croissance (RPC), créé en 2005, on peut rappeler qu’il peut opérer selon au moins trois modalités de prêts. La facilité élargie de crédit (FEC) permet un soutien à moyen ou long terme lorsque persistent de manière durable des problèmes de balance des paiements. La facilité de crédit de confirmation (FCC) intervient plutôt sur de tels problèmes lorsque le pays est confronté à des chocs internes ou externes, y compris des dérapages momentanés de politique économiques. Enfin la facilité de crédit rapide (FCR) permet une
réaction immédiate, mais ponctuelle et limitée dans le temps, à des besoins urgents de financement de la balance des paiements. Par ailleurs, les pays à faible revenu peuvent également demander à bénéficier de l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE), éventuellement générateur d’une FCC, pour les aider à formuler ou reformuler leurs politiques économiques, et adresser ainsi autant de signaux à leurs créanciers.
Toutes ces aides opèrent depuis 2015 à taux d’intérêt nuls avec des différés d’amortissement allant de 4 ans (FCC) à 5 ans et demi (FEC et FCR), et des échéances allant de 8 ans (FCC) à 10 ans (FEC et FCR). Sans vouloir rallonger la liste des aides possibles, fort nombreuses, on mentionnera néanmoins encore les droits de tirages spéciaux (DTS), car ils sont au centre de nombreuses polémiques, surtout depuis les dernières crises.
Les critiques adressées à ce système ne visent pas seulement sa complexité, elles visent surtout sa rigidité et son manque d’adaptation aux différences de situation dans les pays. Plus encore, même s’il est légitime que ces aides soient gérées par les gouvernements africains eux-mêmes, on ne voit guère quelles réflexions elles comportent quant aux orientations privilégiées, sinon la reproduction de standards mondiaux dont rien ne prouve la pertinence dans le contexte africain, malgré la sempiternelle référence à des Objectifs de Développement Durable (ODD) indistincts, sans qu’aucune priorité ne soit clairement définie dans les différents cas d’espèce.
En définitive, tous ces mécanismes d’aide qui encouragent un endettement durable ne constituent-ils pas une forme plus subtile de domination laissant en état le développement et ses inégalités croissantes, en entravant la réflexion sur ses priorités et ses modes les plus pertinents ? Et devenant ainsi antinomiques, pour le RPC notamment, avec ce qui devrait être leur raison d’être ?
L’appel des ministres : un simple cri d’alarme ou une remise en cause plus fondamentale ?
En apparence, l’appel des 45 ministres revendique une autre architecture financière internationale à un moment opportun puisque les pays développés eux-mêmes, pour la plupart créditeurs de ces fonds, notamment les États-Unis, ne s’en satisfont plus.
Mais à lire quelques documents consacrés à leur déclaration, on a surtout l’impression qu’ils remettent moins en cause les mécanismes que leurs manques de ressources et leurs modes opérationnels. C’est notamment le cas du Fonds RPC dont de nombreux pays, francophones notamment, ont déjà bénéficié.
C’est ainsi le manque de ressources et de disponibilité de ce fonds qui est d’abord critiqué par les ministres. Au point de suggérer la vente d’une partie des réserves d’or du FMI et des 145 milliards de dollars qu’elles représentent ! Étrange proposition de la part de ministres qui ne sont pas censés ignorer ce que doivent être les contreparties de cette masse monétaire engendrée par les dettes nouées par leurs pays à travers les prêts du FMI !
Au-delà de ce souhait de fonds plus abondants, et au motif de « mieux faire face aux chocs exogènes mondiaux tels que la pandémie, la guerre en Ukraine et la crise climatique », ce sont aussi les limites d’accès annuelles à ces prêts qui sont jugées trop contraignantes et mal adaptées autant aux situations d’urgence qu’aux besoins de consolidation.
Plus encore peut-être, en s’appuyant notamment sur les réflexions de plusieurs think-tanks africains, les ministres contestent la répartition des DTS à l’échelle internationale, en considérant que leur allocation ne doit pas seulement « être fondée sur des quotas mais sur des besoins de liquidités ». Il leur parait ainsi injuste que l’Afrique n’ait reçu en 2021 que 5% des 650 milliards de dollars de DTS. On peut le comprendre mais en même temps on doit se souvenir que toute cette architecture financière internationale repose sur le principe selon
lequel chaque pays contribue au FMI en fonction de ses capacités, donc sur un système de quotas. A priori l’édifice ainsi constitué n’est donc pas un dispositif de redistribution solidaire où les plus forts aideraient les plus faibles, à la manière d’un système fiscal ou de certains Fonds européens par exemple. La crise du multilatéralisme dont témoignent tant de phénomènes contemporains incite au contraire un grand nombre de pays à réclamer leur « money back ». En ce sens, la revendication des ministres est bien une remise en cause du principe même de l’architecture financière internationale. Mais d’un autre côté, ils ne contestent pas les mécanismes eux-mêmes sinon pour déplorer leur manque de flexibilité à leur profit. Ils ne s’interrogent guère non plus sur le type de projets qui mériteraient d’être soutenus, et encore moins sur les conditions dans lesquelles leurs peuples en seraient les véritables bénéficiaires.
On est donc peut-être ici à l’aube d’une contestation de la mécanique financière internationale, mais si peu claire dans ses objectifs qu’à ce jour rien n’indique qu’elle pourrait déboucher sur un système plus satisfaisant pour lutter plus efficacement contre la pauvreté et plus généralement contre les inégalités mondiales à tous les niveaux. Dans le contexte de guerre froide renouvelée qui ne se limite plus à l’affrontement de deux blocs et laisse même quelque place à des « outsiders », dans la crise du multilatéralisme qui en résulte, on voit mal comment les grandes puissances financières, États-Unis et Chine en tête, pourraient accepter de promouvoir de nouveaux mécanismes facilitant la redistribution des richesses, sinon peut-être dans leur zone de stricte influence. On voit mal également comment la plupart des gouvernements subsahariens, se satisferaient de la perte de telles ressources dont ils sont souvent bien davantage bénéficiaires que leurs populations.
Ce serait l’honneur de l’Europe que de se battre dans une direction réhabilitant enfin une aide financière internationale trop pervertie. Mais est-elle en état de le faire, tant elle est elle-même divisée sur des questions fondamentales et non exempte du primat des égoïsmes nationaux ?
Les risques de la « tokenisation » des ressources
Parmi les autres étrangetés de cet appel des ministres africains à la réforme du FMI, on peut également relever la demande que l’analyse de la viabilité de la dette des pays auprès du FMI ou de la Banque mondiale soit « davantage axée sur la tokenisation des ressources naturelles de l’Afrique ». Tokenisation (de token ou jeton numérique), un nouveau concept à assimiler à l’heure du numérique et de la valorisation de nombreux actifs en cryptomonnaies. Il n’est pas improbable que les ministres africains aient été ici influencés par leur collègue de Centrafrique, premier pays africain à avoir officialisé en juillet 2022 une cryptomonnaie nationale, le Sango Coin. La loi promulguée dans ce pays va loin puisqu’elle permettrait d’acquérir la citoyenneté centrafricaine, ou une e-résidence, ou encore des propriétés foncières ou des ressources naturelles, sous réserve de détenir les sommes correspondantes en Sango-coins un temps suffisant.
Ce texte a d’ores et déjà été attaqué comme anticonstitutionnel, notamment au nom du principe selon lequel seul le peuple souverain ou ses représentants peuvent disposer de la terre et les ressources naturelles. Mais quel que soit l’issue juridique de ce contentieux, le texte soulève la question de l’extension possible de la tokenisation des actifs du monde réel au-delà des seuls actifs financiers et incorporels. C’est déjà le cas avec les NFT (« non fongible token »), par exemple pour le monde de l’art. La Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) semble prête à aller plus loin et à accompagner la volonté du gouvernement centrafricain (fortement appuyé par la Russie), en considérant que le foncier,
construit ou non, comme les ressources naturelles seraient désormais « tokenisables ». Ces biens matériels pourraient ainsi faire, eux aussi, l’objet d’une représentation numérique sur une blockchain et être gérés ou échangés de façon instantanée et sécurisée.
Les cryptomonnaies servant à cette gestion ou ces échanges ayant aujourd’hui des cours aléatoires, sauf à imaginer qu’elles puissent être régulées à l’échelle internationale, comment ne pas s’interroger immédiatement sur les risques qui ne manqueraient pas de s’accroître quant à la maîtrise par les Africains de leur sol et de leurs ressources naturelles ?
La blockchain a de nombreuses vertus, mais certainement pas de faire advenir les chaînes de valeur dont l’Afrique subsaharienne a tant besoin.
On ne peut ainsi que rester perplexe face à cette nouvelle architecture financière internationale qui pourrait se dessiner, du moins sous l’angle suggéré par cet appel des ministres africains. D’un côté, on peut comprendre qu’ils plaident pour des mécanismes de redistribution plus solidaires, tenant davantage compte de leurs besoins réels. Mais de l’autre, on ne peut que regretter qu’ils ne remettent rien en cause des modalités d’aide qui aujourd’hui continuent le plus souvent à encourager son appropriation par les élites dirigeantes au détriment de leurs populations et à accroître encore davantage les inégalités. Un commentateur évoquait récemment (Michel-Henry Bouchet in www.jeuneafrique.com du 9 mai 2023), notamment à propos des pays subsahariens regorgeant de ressources naturelles, hydrocarbures ou minerais rares, ces pays « riches à la population pauvre ». Jolie formule pour désigner les inégalités croissantes dans les pays sous-développés sans véritable développement !
Une planète moins déséquilibrée mériterait un système d’aide financière internationale repensé en fonction de telles exigences. Mais les « réunions de printemps » du FMI ou de la BM sauront-elles faire fleurir une telle rénovation, pour ne pas dire une telle révolution ?
Jean-Paul de GAUDEMAR
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FAQs
Quelles solutions Sont-elles indispensables pour le développement de l'Afrique ? ›
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
Comment l'Afrique peut se développer sans l'aide extérieure ? ›L'aide extérieure est indispensable pour préparer l'accession au développement des États africains. La réalisation de cet objectif dépend d'un certain nombre de caractéristiques de cette aide : son volume, ses modalités d'attribution, l'utilisation qui en est faite.
Quel est le problème rencontré par les pays africains en termes de croissance ? ›L'Afrique est un continent qui rencontre des problèmes de développement. La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable.
Quelle est l'importance de l'aide au développement pour un pays en développement ? ›Améliorer l'accès à l'eau, aux soins et à une éducation de qualité, protéger la biodiversité ou combattre le dérèglement climatique : voilà autant d'objectifs essentiels, à la fois pour les populations des pays en développement et la stabilité internationale.
Qu'est-ce que l'Afrique a besoin ? ›La santé et l'éducation
L'Afrique a la capacité d'être un moteur économique pour elle-même, mais aussi pour le monde. Il s'agit de mettre les populations sur le chemin de la prospérité, et elles s'aideront alors elles-mêmes, car la génération qui changera l'Afrique est déjà née.
En 2023, l'Afrique représente 18 % de la population mondiale mais seulement 3 % du PIB mondial.
Pourquoi l'Afrique refuse de se développer ? ›1) Pourquoi l'Afrique refuse-t-elle de se développer ? Son constat est clair : le sous-développement africain commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l'immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettrés aux valeurs du terroir, sans condition.
Comment l'Afrique pourrait se développer ? ›plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
Quels sont les avantages et les inconvénients de l'aide ? ›Avantages : L'aide crée la cohésion ou la renforce , la justice sociale et la solidarité nationale. Les inconvénients : L'aide fausse la concurrence si elle est donnée à une entreprise ou à un secteur d'activité, elle est contraire à l'égalité de traitement dont doit bénéficier tous les acteurs économiques.
Pourquoi le continent africain est subitement devenu un enjeu central pour les grandes puissances ? ›L'Afrique a sans doute des richesses qui attirent. Des riches ressources minérales, des terres agricoles inexploitées, 54 voix influentes aux Nations unies, sa population en pleine expansion, un acteur majeur face à la menace croissante du terrorisme dont elle aussi victime.
Quels sont les principaux défis du continent africain ? ›
La question démographique engendre de nombreux défis pour le développement : sous‑alimentation, structures sanitaires défaillantes, fort taux d᾽analphabétisation, inégal accès à l'éducation selon le sexe, logements informels, etc. L' urbanisation est rapide en Afrique. Elle touche l'ensemble du continent.
Quelles sont les principales causes de la pauvreté en Afrique ? ›Bien qu'elle soit en hausse en milieu urbain, la pauvreté en Afrique est avant tout un phénomène rural. Elle est liée au faible niveau d'instruction, au mauvais état sanitaire et aux taux élevés de fécondité. Elle a également des dimensions spatiales considérables, d'où les grandes disparités sur le continent.
Pourquoi l'aide internationale ? ›En administration publique, le concept d'aide internationale réfère généralement à l'aide publique au développement, qui comprend l'ensemble des dons et des prêts préférentiels transférés du budget d'un pays développé vers un pays en développement.
Pourquoi les pays riches doivent aider les pays pauvres ? ›Son aide a ouvert la voie à l'équité, la croissance économique, la création d'emplois, l'augmentation des revenus et l'amélioration des conditions de vie.
Qui sont les acteurs de l'aide internationale ? ›Les acteurs de l'action humanitaire et du développement sont nombreux : ONG et fondations agissent au côté d'États, d'organisations internationales, de mouvements religieux ou d'entreprises, entretenant des relations qui peuvent aller de l'indifférence à la confrontation, en passant par la coopération et la cooptation.
Quel est l'importance de l'Afrique dans le monde ? ›L'Afrique est à la fois le berceau de l'humanité et le continent d'avenir où plus de 60 % de la population a moins de 30 ans. Il est à saluer l'initiative de plusieurs grands établissements français d'ouvrir des structures de formation en Afrique.
Quelles sont les solutions pour lutter contre la pauvreté en Afrique ? ›Il faut mobiliser davantage de ressources, en partie auprès des citoyens et des entreprises des pays africains qui doivent être incités à respecter leurs obligations fiscales, pour pouvoir libérer les fonds indispensables à la lutte contre la pauvreté.
Quels sont les atouts et les faiblesses du continent africain ? ›L'Afrique possède un des sous-sol les plus riches du monde : on y trouve de l'or, des diamants, du charbon, du gaz naturel, du fer, de l'uranium ou encore de la bauxite. Avec ses nombreux et très larges littoraux qui entourent le continent, l'Afrique possède également de considérables ressources halieutiques.
Quel pays exploite le plus l'Afrique ? ›La production nigériane représente environ 30 % de l'offre totale des pays africains. Le pays est le 12 e producteur de pétrole brut au monde, avec une moyenne de plus de 2 millions de barils par jour (soit quelque 107 millions de tonnes par an). La production du Nigeria représente 2 % de la production mondiale.
Quel est le pays le plus puissant économique en Afrique ? ›En tête du classement on retrouve le Nigeria, avec un PIB évalué à 477 milliards de dollars en 2022, suivi de l'Égypte, avec un PIB de 475 milliards de dollars, puis de l'Afrique du Sud, avec 406 milliards de dollars en 2022.
Pourquoi l'Afrique est à l'écart de la mondialisation ? ›
L'Afrique semble marginalisée du processus de mondialisation. Cette marginalisation est telle que la Chine est devenue le premier créancier du continent ce qui tend à créer une relation de dépendance. Les pays africains auraient intérêt à participer aux échanges politiques et économiques internationaux.
Quelles sont les causes du ralentissement de la croissance économique des pays africains ? ›Le continent a été frappé par une confluence de chocs, notamment une demande extérieure plus faible, une forte hausse de l'inflation mondiale, des coûts d'emprunt plus élevés et des événements climatiques défavorables. Ces facteurs compromettent son rétablissement complet après la pandémie.
Quelles sont les raisons du Sous-développement en Afrique ? ›Des facteurs géographiques peuvent également expliquer le sous-développement : l'aspect massif du continent africain, le caractère peu propice à la navigation de côtes rectilignes empêchant l'échange, à la différence des conditions favorables trouvées en Méditerranée par les Phéniciens ou les Grecs.
Quels sont les causes du Sous-développement en Afrique ? ›Ces facteurs ont pour nom: la corruption généralisée (elle lamine et gangrène nos sociétés et nos Etats, créant ainsi la mal-gouvernance), la gabegie, le népotisme, le clientélisme, le détournement de deniers publics, l'impunité, le refus du développement (Axel Kabou dixit).
Quels sont les effets négatifs de la mondialisation en Afrique ? ›D'un côté, la mondialisation offre des promesses de croissance du commerce et de l'investissement international; de l'autre, elle accroît les risques d'instabilité et de marginalisation.
Quelles sont les solutions pour lutter contre les conflits en Afrique ? ›- le respect des droits de la personne.
- la liberté d'opinion et d'expression.
- le principe de l'accession au pouvoir par le suffrage populaire exprimé dans la transparence et la régularité
- l'alternance au pouvoir.
- le respect des droits des minorités au plan politique et culturel.
protection et de développement de l'enfance basées sur les réalités de la vie quotidienne aujourd'hui en fixant explicitement comme faisant partie des objectifs éducatifs fondamentaux dès le plus bas âge la transmission de valeurs fondamentales (égalité entre hommes et femmes, respect de la diversité, justice, équité, ...
Quels sont les dangers de l'aide au développement ? ›L'effet le plus pervers de l'aide publique au développement concerne la classe politique des pays bénéficiaires. L'aide est en effet une assurance tous risques pour leur incurie.
Quels sont les différents types d'aide ? ›- L'aide méthodologique. est assurée par un conseiller réfèrent du réseau de partenaires en fonction de la nature du projet et/ou de l'origine géographique du porteur de projet.
- L'aide technique. ...
- L'aide logistique. ...
- L'aide financière.
- Allocations familiales. ...
- Prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) ...
- Allocation de rentrée scolaire (ARS) ...
- L' Allocation Personnalisée d' Autonomie APA. ...
- Aide SNCF. ...
- Aides spécifiques à l'Île-de-France. ...
- Aide au permis de conduire. ...
- L'aide personnalisée au logement (APL)
Quel est le vrai nom du continent africain ? ›
Alkebulan, ou Alkebu-lan, est l'ancienne appellation, sans doute arabe, désignant l'Afrique .
Comment et pourquoi la Chine investit elle le continent africain ? ›Elle s'est tournée vers l'Afrique pour avoir un minimum de garanties d'approvisionnement, investissant dans tous les pays qui ont du pétrole et des ressources naturelles. Maintenant, elle cherche aussi à accroître son marché, à avoir des débouchés pour ses produits et ses capitaux. »
Quels sont les impacts socio economique de la mondialisation sur l'Afrique ? ›La CEA ajoute que les envois de fonds et le tourisme sont également touchés, car le virus continue de se propager dans le monde entier, ce qui entraîne une diminution des flux d'IDE, une fuite des capitaux, un resserrement du marché financier intérieur et un ralentissement des investissements - donc des pertes d' ...
Quels sont les 3 principaux défis que l'Afrique doit affronter ? ›De nombreux défis se posent avec acuité à l'Afrique, notamment la croissance démographique, les défis environnementaux, les défis politiques ainsi que la mise en place du développement durable.
Quel est l'avenir de l'Afrique ? ›En un siècle, la population africaine pourrait plus que quadrupler, ce qui la ferait passer de 15 % de la population mondiale en 2010 à 39 % en 2100. Un homme sur sept vit aujourd'hui en Afrique, proportion qui deviendra probablement un sur quatre en 2050 et un sur trois en 2100.
Quel modèle économique pour l'Afrique ? ›La formulation d'un modèle économique rénové et original est une nécessité pour le continent africain. Le modèle post-colonial de développement, frappé du triple sceau de l'extraversion, du mimétisme et de la non-appropriation sociale a vécu.
Quel est le pays le plus pauvre de l'Afrique ? ›C'est de loin le pays le plus pauvre au monde. Selon les chiffres du Fonds Monétaire International (FMI) relayés par Visual Capitalist, le Burundi, pays enclavé d'Afrique de l'Est, affiche un PIB par habitant de seulement 308 dollars.
Quel est le pays le plus pauvre de la planète ? ›En 2021, Haïti avait un coefficient GNI par habitant de 1 420 $ US, le plus bas de la région ALC, qui était en moyenne de 15 092 $ US. Selon l'indice de développement humain de l'ONU, Haïti est classé 163 sur 191 pays en 2021.
Est-ce que l'Afrique est un pays pauvre ? ›Aujourd'hui le continent concentre plus de 60 % des individus extrêmement pauvres de la planète, et ce taux devrait grimper à 90 % en 2030, selon la Banque mondiale. Une évolution d'autant plus préoccupante que l'Afrique n'en concentrait qu'un quart en 1990.
Quel est l'impact de l'assistance humanitaire international ? ›Elles contribuent à sauver des vies, à soulager la souffrance, à améliorer la santé, à maintenir des structures médicales, à réhabiliter l'assise économique des victimes, et aussi à restaurer leur dignité. Cependant, l'assistance humanitaire peut aussi avoir des effets négatifs sur les victimes et les systèmes locaux.
Quel est le rôle de l'aide au développement ? ›
L'aide au développement – souvent appelée aide publique au développement (APD) – est l'ensemble des financements apportés par les acteurs publics des pays les plus favorisés pour améliorer les conditions de vie dans les pays moins favorisés.
Quelles solutions sont mises en place pour lutter contre la pauvreté ? ›Selon le rapport, quatre mesures ont été intégralement mises en œuvre. Il s'agit de la revalorisation de la prime d'activité, la mise en place de la complémentaire santé solidaire (CSS), le renouvellement de la CSS pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA), le déploiement de 400 points conseil budget.
Quel est le continent où la pauvreté est la plus importante ? ›Résultat : l'Afrique subsaharienne concentre 60 % de la population pauvre mondiale.
Comment éradiquer la pauvreté dans un pays ? ›- DONNER ACCÈS. Éliminer les obstacles qui empêchent les pauvres de subvenir à leurs besoins. ...
- UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ ...
- OPPORTUNITÉS D'EMPLOI DÉCENT. ...
- NIVEAU DE REVENU MINIMAL ET PROTECTION SOCIALE. ...
- DES INSTITUTIONS PLUS FORTES. ...
- AUTONOMISATION. ...
- ÉGALITÉ DE GENRE. ...
- DE MEILLEURES POLITIQUES.
En effet, que ce soit en matière de souveraineté, de protection du territoire ou d'application des lois et du droit international, l'État demeure toujours la référence principale du système international, d'où le terme d'acteur « obstiné » [2][2]Terme utilisé en référence à l'article de Hoffmann, 1966..
Quel est le rôle des ONG dans les relations internationales ? ›Elles le font dans des domaines aussi divers que les droits de l'homme, le commerce des armes, la lutte contre la corruption, le combat contre le sida et les pandémies, la construction de la paix, l'aide au développement et l'humanitaire.
Quels sont les types d'acteurs de l'aide humanitaire ? ›Le système humanitaire international est composé de nombreux acteurs, y compris, mais sans s'y limiter, les gouvernements nationaux, les organismes des Nations unies, les organisations non gouvernementales (ONG), le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, les militaires et les donateurs.
Quelles sont les solutions pour le développement durable ? ›valoriser les déchets : trier, recycler, faire du compost. penser seconde main pour s'habiller, se meubler… éteindre l'électroménager et le multimédia que nous utilisons le moins ou même le débrancher carrément, si c'est possible.
Pourquoi l'Afrique est l'avenir du monde ? ›Les raisons sont bien connues : les terres arables, les ressources minières non exploitées, la transition démographique qui fera passer la population de 1,3 milliard d'habitants en 2019 à 2,5 milliards en 2050. Ce sont tous des atouts, mais on peut légitiment penser que tout cela comporte bien des difficultés.
Quels sont les problèmes sociaux de l'Afrique ? ›Les problèmes sociaux
le taux d'analphabétisme est élevé, la faible scolarisation est toujours d'actualité, l'insuffisance des écoles primaires et secondaires favorise cette situation.
Quels sont les 7 principes du développement durable ? ›
- prévention.
- précaution.
- protection du patrimoine culturel.
- préservation de la biodiversité
- respect de la capacité de support des écosystèmes.
- production et consommation responsables.
- pollueur payeur.
- internalisation des coûts.
Elles répondent aux objectifs généraux suivants : éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes et dans tous les pays, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous (voir : trois piliers du développement durable).
Quels sont les échecs de l'ONU en Afrique ? ›Les échecs de l'ONU en Somalie (1993), au Rwanda (1994) et à Srebrenica (1995) ont généré une inquiétude diffuse au sein des délégations diplomatiques attachées au maintien de la paix onusien et des différents groupes professionnels engagés dans et autour de ces opérations.
Quelles sont les principales causes des conflits en Afrique ? ›Selon les tests d'Anyawu (2002), les principaux facteurs explicatifs des guerres civiles africaines sont le faible taux de croissance du PIB, l'importance des ressources naturelles, la durée de la paix, le fractionnement social et le nombre d'habitants.
Comment promouvoir la paix en Afrique ? ›On peut citer le Conseil de paix et de sécurité, un groupe comprenant de hauts dignitaires et plusieurs opérations de maintien de la paix de l'UA. Une force africaine de réserve de maintien de la paix se met également en place.